Il existe un gros machin sous la machine à vapeur Crépelle habituellement plongé dans la pénombre : la pompe à air. Que j’appelais il y a peu un “récupérateur de vapeur”, ne connaissant pas la dénomination officielle (Christian m’en a donné le terme exact). Et bien que l’on parle de pompe à air, l’élément pompé est bien de l’eau 😉
Ernestine étant désormais mue par air comprimée, la pompe n’est pas utile et avait été déconnectée.
Elle reste néanmoins un élément indispensable de cette machine à vapeur. Son rôle est de récupérer la vapeur en sortie afin de la réinjecter dans la chaudière. La consommation d’eau s’en trouve ainsi extrêmement réduite.
Le but de la manœuvre est de reconnecter la pompe à Ernestine.
Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, il y a tout au plus une dizaine de centimètres à parcourir.
Sauf que :
- la pompe est tout en acier (donc très lourd),
- et il faut la positionner précisément.
Il va donc falloir placer dessous des barres afin de la faire rouler.
Comme vous pouvez le constater sur la photo de droite, les lieux sont exigus.
On ne tient pas debout et il faut disposer d’un vêtement de travail si on ne veut pas raccourcir la durée de vie de ses vêtements du dimanche.
Il n’est également pas possible d’amener des équipements plus gros qu’un cric.
La méthode :
- un cric,
- des calles en bois,
- deux barres,
- beaucoup de patience,
- un dos ou des genoux en bonne santé…
Une fois la pompe correctement positionnée, il faudra ensuite utiliser une barre de liaison pour la relier à Ernestine.
La pompe est mue par le mouvement de la machine à vapeur.
Il reste encore à installer la bielle :
Visiblement la bielle a souffert elle aussi de la rouille. De plus la photo est trompeuse puisque la barre n’est pas encore installée.
Elle a été posée afin de pouvoir prendre des mesures et se rendre compte d’éventuels problèmes de décalage.
Il reste encore du travail, des pièces à ajuster, à nettoyer etc.
Vous trouverez ci-après une petite galerie photos des opérations.