Vendredi 19 février, à partir de 17 h 15, le CHS organise une vente de pain et de brioches cuites dans le four banal de la Pannevert.
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Vendredi 19 février, à partir de 17 h 15, le CHS organise une vente de pain et de brioches cuites dans le four banal de la Pannevert.
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En exclusivité mondiale, parce que vous en mourriez d’envie, voici le programme du projet de mini centrale hydroélectrique !
Le projet se décompose comme suit :
Le premier point a déjà été réalisé. La poulie de 2 mètres de diamètre est en fait celle qui servait à la machine à vapeur Dujardin.
Son rôle était déjà d’entraîner l’alternateur accompagnant la Dujardin.
La poulie étant trop large, elle nécessite d’être tronçonnée.
Et peinte ! Cette opération est plus aisée quand la poulie n’est pas encore fixée sur son axe.
On peut voir dans le coin en bas à droite de la photo de l’alternateur la courroie trapézoïdale.
L’opération a donné le résultat suivant :
Le rouge n’est pas une couleur habituelle pour ce type d’équipement mais c’est tellement plus sympa à présenter…
L’axe de la roue à aubes était déjà équipé d’une petite poulie. Michel a du la démonter afin que l’axe puisse accueillir la grande poulie.
La grande poulie étant en 2 morceaux, il faut préparer de quoi la fixer. Yvon et Michel ont travaillé sur deux grandes vis. Récupération oblige, les vis doivent être travaillée.
Petit souci : après un premier test, il s’avère que les écrous papillon butent avant d’arriver au bout. Il faut donc prendre des mesure pour fabriquer des entretoises.
La réalisation des entretoises se fait très simplement : il faut découper des morceaux dans un tuyau dont le diamètre intérieur est tout juste supérieur au diamètre des grandes vis.
Et pour le découpage, le CHS dispose de la scie alternative, rustique mais efficace.
Voici une galerie de photos :
Le CHS a créé une roue à aubes installée au moulin Saint-Gilles.
Le système de dérivation du cours d’eau a aussi été aménagé.
La roue comme le système de dérivation fonctionnent parfaitement.
Mais la roue tourne dans le vide !
Nos ancêtres n’ont pas installé de tels mécanismes pour la seule beauté du paysage. Leur rôle premier était de transformer la force de cours d’eau en énergie motrice. L’exemple le plus courant est celui du moulin du meunier.
Le projet de mini centrale hydroélectrique est de parvenir à générer de l’électricité à partir du mouvement de la roue à aubes et ainsi lui redonner son rôle initial.
Le schéma de principe est déjà prêt !
Il a été dessiné par Jean Hoche et le voici :
Compliqué ? Mais non ! Enfin… pas après explication 😉
La roue du CHS tourne à environ 2 tours par minute. C’est plutôt lent mais la force est là.
Pour pouvoir faire tourner un alternateur, une bestiole qui transforme un mouvement en électricité, il va falloir démultiplier la vitesse.
Cette démultiplication s’obtient par la combinaison de boîtes mécaniques et de poulies :
Pfiou !
Tout ça pour générer 2 kilowatts d’électricité. Mais le jeu en vaut la chandelle puisque ce seront 2 kilowatts gratuits !